Il y a des noms
évocateurs, qui vous invitent dés que vous les entendez à découvrir ce qu’ils
représentent. Il en est ainsi de la fameuse Route 66 ou du moins ce qu’il en
reste. Car au fil des années, de grandes parties de cette Route 66 ont été
prises pour construire de nouvelles routes, d’autres sont tombées dans l’oubli
car elles n’avaient plus d’utilité pour satisfaire la circulation moderne.
Pourtant il en reste
plus que des reliques, bien que certaines de ces parties soient de vraies
reliques. Ces reliques, qu’il faut mettre entre parenthèses, sont devenues pour
certains voyageurs des lieux de pèlerinage, tellement ces portions de route
sont maintenant des passages obligatoires pour ceux qui veulent connaitre la
vrai Route 66.
En effet, pour ceux qui
veulent et qui prennent le temps de faire tous les détours que cela implique,
les parties qui restent ‘‘Carrossables’’ de la Route 66 valent la peine d’être
découvertes.
Il est difficile de
concevoir qu’il y a quatre-vingt ans,
cette route empierrée sur une bonne partie de son parcours était la seule
possibilité de se rendre en véhicule à moteur de Chicago jusqu'à Los Angeles.
Dans ces moments de contemplation du passé, c’est là que l’on peut comprendre
les grandes difficultés rencontrées par ceux qui dans les années 20 se
lançaient sur cette Route 66.
Au début du 20ème siècle
il n’existait pour ainsi dire aucune liaison routière entre Chicago et Los
Angeles. Une voie ferrée reliait le sud des Etats Unis et il existait aussi
quelques pistes pour les diligences !
La Route 66 fut construite dans les années
1920 au début de l’essor de l’automobile. Cet essor demandait que de rapides
progrès soient faits, et les besoins se faisaient pressants. Les transports
routiers aussi se développaient et les transporteurs routiers voulaient une
route qui leur permit le parcours d’est en ouest et qui éviterait le passage
des Montagnes Rocheuses plus au nord. De plus le parcours était bien moins
accidenté. Le parcours qui fut choisi fut fait aussi afin de relier ensembles
les communautés rurales, et cela pour une simple raison ; toutes ces
petites communautés n’avaient aucun lien routier avec le reste du pays. Cette
route fut terminée en 1926 et elle fut officiellement nommée route fédérale 66
cette année là. Le numéro 66 qui lui fut attribuée est une pure coïncidence,
pourtant si l’on se prend a rêver, on se demande si la Route 66 aurait le même
mysticisme si ce numéro avait été ‘‘57’’ ? A ses tous débuts la route suivait
les chemins qui avaient servi au transit des voitures à cheval et des
diligences. La vitesse des véhicules ne demandait pas encore de grandes lignes
droites. C’est pour cela que dans les états comme l’Illinois, le Missouri et
l’Oklahoma cette route comporte de multiples tournants à angles droits puisque
les chemins bordant les propriétés et les rues des villes étaient ainsi
construits. Car toutes les propriétés qui avaient été distribuées aux
colonisateurs étaient des quadrilatères de formes rectangulaires. Alors que
l’on s’avance vers l’ouest, à partir du Texas où les montagnes commencent, les
lignes droites prédominent. Les autorités américaines voyaient aussi la guerre
approcher et elles devinaient aussi que cette guerre se déroulerait pour une
bonne partie dans le Pacifique.
Pour terminer cette
route qui n’était pas encore achevée en 1933, cette année là, le gouvernement
américain mit au travail tout au long de la route, surtout dans l’ouest, des
milliers de jeunes hommes qui se trouvaient au chômage. Cela eut pour effet de
relancer un peu l’économie qui à cette époque était encore dans une grande
dépression causée par le crash boursier de 1929.
Après la guerre cette
route devint l’artère principale de la migration des américains d’est en ouest.
Bientôt des motels, des restaurants, des garages poussèrent comme des
champignons tout le long de la Route 66.
Les premiers motels
étaient de simples cabines en bois, individuelles d’un confort rudimentaire,
comme peuvent l’attester les ruines qui en restent. Petit à petit ses cabines
furent regroupées et construites côte à côte et le progrès aidant elles
devinrent les motels que nous connaissons aujourd’hui.
Pourtant à la fin de la
seconde guerre mondiale la Route 66 était condamnée, car elle ne répondait plus
aux besoins des automobilistes. Elle avait été sérieusement endommagée durant
la guerre par le trafic des véhicules militaires. C’est pour cela que sous la
présidence de Dwight Eisenhower un immense chantier d’autoroutes à quatre voies
fut entrepris dans tous les Etats Unis. Un peu partout, une partie de la Route
66 disparue sous les bulldozers qui n’avaient que faire des sentiments.
Finalement, lorsque le
système d’autoroutes reliant l’est à la California du sud fut complété à
Williams dans l’Arizona, la Route 66 tomba rapidement dans l’oubli.
Heureusement elle ne fut pas oubliée par tout le monde, des associations virent
le jour et des efforts furent faits pour que la Route 66 ne disparaisse pas à
jamais.
Les routes américaines
sont soient des routes fédérales, soient des routes d’état. Il existe aussi des
County roads entretenues par les gouvernements locaux. Toutes les routes
pourtant sont numérotées de la même façon. Celles qui vont d’est en ouest se
terminent par un numéro pair, celles qui vont du nord au sud se terminent par
un numéro impair.
Les numéros des routes
fédérales qu’elles soient des ‘‘Freeways’’ ou des ‘‘Highways’’ sont toutes
indiquées dans un panneau en forme d’écu pointant vers le bas. Les panneaux des
‘‘Freeways’’ sont bleus avec des chiffres blancs. La lettre ‘‘I’’ qui précède
le numéro du Freeway signifie ‘‘Interstate’’
Les panneaux des
‘‘Highways’’ ou autres routes sont blancs avec des chiffres noirs.
Dans certains états les
chiffres ou les lettres des routes sont indiqués dans des panneaux
représentants les contours et la forme de l’état.
La plupart du temps,
dans les villes, les noms des routes ou leurs numéros sont indiqués en lettres
blanches sur panneaux verts.
Les noms de certaines
routes, avenues, rues et autres voies publiques sont parfois précédées d’une
des quatre lettres suivantes : N, S, W, E. Ces lettres représentent les
directions : North, South, West, East. Les points de division entre ces
noms sont en générales les artères principales de la ville, telles que :
Main Street, Broadway, First Street etc.
Nous avisons tous ceux
qui veulent se lancer à la découverte de la Route 66 de prendre certaines
précautions.
Premièrement de se munir
des cartes routières de chaque état. Il y en huit en tout. Des cartes routières
des principales grandes villes telles que, Chicago IL, celles de St Louis Mo,
Oklahoma City OK, Los Angeles CA sont disponibles dans la plupart des bureaux
de la ‘‘American Automobile Association’’ situées dans toutes les grandes
villes des Etats Unis. Ces cartes sont très utiles et pas très chères. Des
cartes routières peuvent aussi être achetées dans la plupart des stations
services.
Se munir d’un GPS, bien
qu’il n’existe pas de programme permettant de se diriger par GPS sur la Route
66. Il n’existe aucune carte détaillée de la Route 66, d’où l’utilité du
présent ouvrage qui permet de suivre tous les détours de cette route mythique.
La Route 66 est plus
qu’un moyen pour aller d’un point a un autre. Tout au long de son parcours de
nombreuses visites de sites naturels, de musées et d’innombrables motels,
restaurants, pompes à essence tous depuis longtemps hors de service, mais qui
jalonnent sur presque toute sa longueur la ‘‘Historic Route 66’’
Un sommaire de ces lieux
de passages obligatoires est mentionné avec chaque ville.
Presque toutes les
saisons sont bonnes pour faire la Route 66, mais au printemps, les mois d’avril
et de mai sont idéaux ainsi que ceux de septembre et octobre en automne.
Il est préférable quelle
que soit la saison, de faire ce voyage d’est en ouest car les migrations qui
prirent places dans les années 1920 et 1930 se firent dans cette direction. Les
gens qui partaient vers l’ouest, rarement revenaient vers l’est.
Pour voir les parties
les plus importantes et aussi les plus intéressantes il faut au moins une bonne
semaine pour effectuer le parcours de bout en bout.
4000 kilomètres divisés
par 7 jours, donnent en moyenne 550 à 600 kilomètres par jour. Comme la plupart
de ce parcours se fait sur des portions de routes où la vitesse est limitée et
en tenant compte des erreurs de parcours, une semaine est vraiment le minimum
sur lequel il faut compter.
Pour tous les noms de
lieux, rues, avenues, boulevards, ponts
nous avons retenu l’épellation anglaise.
Sur de nombreuses
routes, souvent des panneaux donnent les numéros de plusieurs routes. Plusieurs
routes en effet, empruntent parfois le même chemin. De là découle
cette multiplication de panneaux.
Les numéros des sorties
des Freeways ne sont indiqués que sur les Freeways.
Lorsque nous indiquons
d’entrer sur un Freeway par un numéro quelconque, on ne peut obtenir cette
information qu’à l’aide d’une carte routière. Pour cette raison nous avisons
ceux qui voudraient faire ce voyage de se procurer les cartes routières de
chaque état.
La Route 66 traverse près de 300
villes ou communautés. Certaines de ces communautés ne sont souvent que
quelques maisons au carrefour de deux routes, la Route 66 ne fait que les
traverser.
Route 66
Il y a des noms
évocateurs, qui vous invitent dés que vous les entendez à découvrir ce qu’ils
représentent. Il en est ainsi de la fameuse Route 66 ou du moins ce qu’il en
reste. Car au fil des années, de grandes parties de cette Route 66 ont été
prises pour construire de nouvelles routes, d’autres sont tombées dans l’oubli
car elles n’avaient plus d’utilité pour satisfaire la circulation moderne.
Pourtant il en reste
plus que des reliques, bien que certaines de ces parties soient de vraies
reliques. Ces reliques, qu’il faut mettre entre parenthèses, sont devenues pour
certains voyageurs des lieux de pèlerinage, tellement ces portions de route
sont maintenant des passages obligatoires pour ceux qui veulent connaitre la
vrai Route 66.
En effet, pour ceux qui
veulent et qui prennent le temps de faire tous les détours que cela implique,
les parties qui restent ‘‘Carrossables’’ de la Route 66 valent la peine d’être
découvertes.
Il est difficile de
concevoir qu’il y a quatre-vingt ans,
cette route empierrée sur une bonne partie de son parcours était la seule
possibilité de se rendre en véhicule à moteur de Chicago jusqu'à Los Angeles.
Dans ces moments de contemplation du passé, c’est là que l’on peut comprendre
les grandes difficultés rencontrées par ceux qui dans les années 20 se
lançaient sur cette Route 66.
Au début du 20ème siècle
il n’existait pour ainsi dire aucune liaison routière entre Chicago et Los
Angeles. Une voie ferrée reliait le sud des Etats Unis et il existait aussi
quelques pistes pour les diligences !
La Route 66 fut construite dans les années
1920 au début de l’essor de l’automobile. Cet essor demandait que de rapides
progrès soient faits, et les besoins se faisaient pressants. Les transports
routiers aussi se développaient et les transporteurs routiers voulaient une
route qui leur permit le parcours d’est en ouest et qui éviterait le passage
des Montagnes Rocheuses plus au nord. De plus le parcours était bien moins
accidenté. Le parcours qui fut choisi fut fait aussi afin de relier ensembles
les communautés rurales, et cela pour une simple raison ; toutes ces
petites communautés n’avaient aucun lien routier avec le reste du pays. Cette
route fut terminée en 1926 et elle fut officiellement nommée route fédérale 66
cette année là. Le numéro 66 qui lui fut attribuée est une pure coïncidence,
pourtant si l’on se prend a rêver, on se demande si la Route 66 aurait le même
mysticisme si ce numéro avait été ‘‘57’’ ? A ses tous débuts la route suivait
les chemins qui avaient servi au transit des voitures à cheval et des
diligences. La vitesse des véhicules ne demandait pas encore de grandes lignes
droites. C’est pour cela que dans les états comme l’Illinois, le Missouri et
l’Oklahoma cette route comporte de multiples tournants à angles droits puisque
les chemins bordant les propriétés et les rues des villes étaient ainsi
construits. Car toutes les propriétés qui avaient été distribuées aux
colonisateurs étaient des quadrilatères de formes rectangulaires. Alors que
l’on s’avance vers l’ouest, à partir du Texas où les montagnes commencent, les
lignes droites prédominent. Les autorités américaines voyaient aussi la guerre
approcher et elles devinaient aussi que cette guerre se déroulerait pour une
bonne partie dans le Pacifique.
Pour terminer cette
route qui n’était pas encore achevée en 1933, cette année là, le gouvernement
américain mit au travail tout au long de la route, surtout dans l’ouest, des
milliers de jeunes hommes qui se trouvaient au chômage. Cela eut pour effet de
relancer un peu l’économie qui à cette époque était encore dans une grande
dépression causée par le crash boursier de 1929.
Après la guerre cette
route devint l’artère principale de la migration des américains d’est en ouest.
Bientôt des motels, des restaurants, des garages poussèrent comme des
champignons tout le long de la Route 66.
Les premiers motels
étaient de simples cabines en bois, individuelles d’un confort rudimentaire,
comme peuvent l’attester les ruines qui en restent. Petit à petit ses cabines
furent regroupées et construites côte à côte et le progrès aidant elles
devinrent les motels que nous connaissons aujourd’hui.
Pourtant à la fin de la
seconde guerre mondiale la Route 66 était condamnée, car elle ne répondait plus
aux besoins des automobilistes. Elle avait été sérieusement endommagée durant
la guerre par le trafic des véhicules militaires. C’est pour cela que sous la
présidence de Dwight Eisenhower un immense chantier d’autoroutes à quatre voies
fut entrepris dans tous les Etats Unis. Un peu partout, une partie de la Route
66 disparue sous les bulldozers qui n’avaient que faire des sentiments.
Finalement, lorsque le
système d’autoroutes reliant l’est à la California du sud fut complété à
Williams dans l’Arizona, la Route 66 tomba rapidement dans l’oubli.
Heureusement elle ne fut pas oubliée par tout le monde, des associations virent
le jour et des efforts furent faits pour que la Route 66 ne disparaisse pas à
jamais.
Les routes américaines
sont soient des routes fédérales, soient des routes d’état. Il existe aussi des
County roads entretenues par les gouvernements locaux. Toutes les routes
pourtant sont numérotées de la même façon. Celles qui vont d’est en ouest se
terminent par un numéro pair, celles qui vont du nord au sud se terminent par
un numéro impair.
Les numéros des routes
fédérales qu’elles soient des ‘‘Freeways’’ ou des ‘‘Highways’’ sont toutes
indiquées dans un panneau en forme d’écu pointant vers le bas. Les panneaux des
‘‘Freeways’’ sont bleus avec des chiffres blancs. La lettre ‘‘I’’ qui précède
le numéro du Freeway signifie ‘‘Interstate’’
Les panneaux des
‘‘Highways’’ ou autres routes sont blancs avec des chiffres noirs.
Dans certains états les
chiffres ou les lettres des routes sont indiqués dans des panneaux
représentants les contours et la forme de l’état.
La plupart du temps,
dans les villes, les noms des routes ou leurs numéros sont indiqués en lettres
blanches sur panneaux verts.
Les noms de certaines
routes, avenues, rues et autres voies publiques sont parfois précédées d’une
des quatre lettres suivantes : N, S, W, E. Ces lettres représentent les
directions : North, South, West, East. Les points de division entre ces
noms sont en générales les artères principales de la ville, telles que :
Main Street, Broadway, First Street etc.
Nous avisons tous ceux
qui veulent se lancer à la découverte de la Route 66 de prendre certaines
précautions.
Premièrement de se munir
des cartes routières de chaque état. Il y en huit en tout. Des cartes routières
des principales grandes villes telles que, Chicago IL, celles de St Louis Mo,
Oklahoma City OK, Los Angeles CA sont disponibles dans la plupart des bureaux
de la ‘‘American Automobile Association’’ situées dans toutes les grandes
villes des Etats Unis. Ces cartes sont très utiles et pas très chères. Des
cartes routières peuvent aussi être achetées dans la plupart des stations
services.
Se munir d’un GPS, bien
qu’il n’existe pas de programme permettant de se diriger par GPS sur la Route
66. Il n’existe aucune carte détaillée de la Route 66, d’où l’utilité du
présent ouvrage qui permet de suivre tous les détours de cette route mythique.
La Route 66 est plus
qu’un moyen pour aller d’un point a un autre. Tout au long de son parcours de
nombreuses visites de sites naturels, de musées et d’innombrables motels,
restaurants, pompes à essence tous depuis longtemps hors de service, mais qui
jalonnent sur presque toute sa longueur la ‘‘Historic Route 66’’
Un sommaire de ces lieux
de passages obligatoires est mentionné avec chaque ville.
Presque toutes les
saisons sont bonnes pour faire la Route 66, mais au printemps, les mois d’avril
et de mai sont idéaux ainsi que ceux de septembre et octobre en automne.
Il est préférable quelle
que soit la saison, de faire ce voyage d’est en ouest car les migrations qui
prirent places dans les années 1920 et 1930 se firent dans cette direction. Les
gens qui partaient vers l’ouest, rarement revenaient vers l’est.
Pour voir les parties
les plus importantes et aussi les plus intéressantes il faut au moins une bonne
semaine pour effectuer le parcours de bout en bout.
4000 kilomètres divisés
par 7 jours, donnent en moyenne 550 à 600 kilomètres par jour. Comme la plupart
de ce parcours se fait sur des portions de routes où la vitesse est limitée et
en tenant compte des erreurs de parcours, une semaine est vraiment le minimum
sur lequel il faut compter.
Pour tous les noms de
lieux, rues, avenues, boulevards, ponts
nous avons retenu l’épellation anglaise.
Sur de nombreuses
routes, souvent des panneaux donnent les numéros de plusieurs routes. Plusieurs
routes en effet, empruntent parfois le même chemin. De là découle
cette multiplication de panneaux.
Les numéros des sorties
des Freeways ne sont indiqués que sur les Freeways.
Lorsque nous indiquons
d’entrer sur un Freeway par un numéro quelconque, on ne peut obtenir cette
information qu’à l’aide d’une carte routière. Pour cette raison nous avisons
ceux qui voudraient faire ce voyage de se procurer les cartes routières de
chaque état.
La Route 66 traverse près de 300
villes ou communautés. Certaines de ces communautés ne sont souvent que
quelques maisons au carrefour de deux routes, la Route 66 ne fait que les
traverser.
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